Au cours de ma lecture des différentes éditions de Mage the Ascension, j'ai rencontré deux concepts différents, tous deux appelés Effet Domino.
L'effet domino v1
Il s'agit essentiellement d'un stratagème employé par le magicien éveillé pour transformer un effet vulgaire en un effet fortuit en masquant sa véritable intention.
Exemple : Si un mage veut qu'un bungalow explose, il peut utiliser une vulgaire boule de feu. En utilisant l'effet domino, le même mage peut faire en sorte que la vanne de gaz fuie et qu'un rat ronge un fil électrique pour provoquer une étincelle. Cela peut être une coïncidence, mais les valves de gaz peuvent être toutes neuves et testées. Le mage peut donc ajouter une autre pièce de domino à l'effet, en faisant en sorte qu'une voiture fonce dans la maison, ce qui perturbe la conduite de gaz, etc. Plus il y a de dominos, plus l'effet est fortuit.
L'effet domino v2
Il s'agit essentiellement d'un changement de paradigme local, basé sur l'erreur du joueur. L'idée est qu'avec chaque événement coïncident mais improbable dans la même zone, le seuil d'incrédulité est abaissé, car les observateurs remarquent la faible probabilité que toutes ces choses se produisent en même temps, ce qui rend la magie ultérieure de plus en plus difficile (je me souviens de +1 - +3 à la difficulté) et finalement vulgaire. C'est une règle pour subvertir l'utilisation occasionnelle de sphères intrinsèquement "douces" comme l'Entropie, le Temps (précognition) ou l'Esprit.
Disons qu'un combat secret entre un agent de la technocratie et un mage Euthanatos se déroule à une intersection de banlieue. Le camion qui a failli manquer le mage (Esprit) passe pour une coïncidence, la coupure de courant (Forces) aussi, mais après que l'hélicoptère de la télévision se soit posé en urgence sur le site (Entropie+Matière) et qu'un élan enragé se soit précipité hors des bois voisins (Vie+Esprit), un effet parfaitement innocent comme un changement de lumière pratique pour le mage en fuite s'avère très difficile à réaliser et vulgaire. Notez que les complications non-magiques ne renforcent pas la réaction d'incrédulité, même si elles sont astronomiquement improbables.
Mes questions sont donc les suivantes : lequel de ces éléments appartient à quelle édition (2e éd. et révisée) ?
Ces deux règles sont-elles contradictoires ou non ? Il semble que le v1 abaisse le site l'incrédulité avec chaque pièce, tandis que v2 augmente la même chose.
Existe-t-il des lignes directrices sur la façon dont elles sont déclenchées et traitées ? Y a-t-il des changements durables dans le paradigme local ou ces actions ont-elles une résonance spécifique ? Comment ce dernier point serait-il perçu par Umbra, si tant est qu'il le soit ?