Une unité qui soutient est aussi en attente et est toujours éligible pour recevoir du soutien dans son attente.
La citation pertinente du livre de règles est :
Une unité qui n'a pas reçu l'ordre de se déplacer peut être soutenue par un ordre de soutien qui ne mentionne que sa province. Une unité qui reçoit l'ordre de tenir, de convoyer, de soutenir ou qui n'a pas reçu d'ordre du tout peut recevoir un soutien pour tenir sa position.
La chose la plus pertinente à noter ici est qu'une unité qui ne se déplace pas est en attente. Un soutien ou un convoi est également une prise . Si une unité de soutien est attaquée, l'unité ne revient pas en position de maintien (c'est une justification utile mais pas techniquement exacte), mais l'unité était en position de maintien tout le temps. Tout ce qui se passe, c'est qu'elle n'est plus capable de soutenir en plus de tenir car elle est attaquée (le soutien est coupé).
En conséquence, deux unités peuvent se soutenir mutuellement, en supposant qu'elles peuvent chacune légalement soutenir l'autre (sur la base de l'adjacence et du type d'unité). Puisque chaque unité est en soutien, elles sont également en attente, et donc chacune peut bénéficier d'un soutien pour tenir sa position. Si une unité est attaquée, son soutien à l'autre unité sera coupé, mais elle tiendra toujours et l'autre unité soutiendra sa position.
Un adversaire a besoin d'un minimum de trois pour déloger une de vos unités et ainsi perturber votre position. Ils peuvent le faire soit en effectuant une attaque avec double soutien sur une seule unité, soit en effectuant une attaque avec un seul soutien sur une unité et une attaque sans soutien sur l'autre unité pour lui couper son soutien.
Cela est conforme au principe de base de la diplomatie : un nombre égal crée une impasse, tandis qu'un nombre supérieur finit par l'emporter. Vos deux unités peuvent se défendre contre une attaque de deux unités mais pas contre une attaque de trois unités.
Notez que vous pouvez également soutenir l'emprise d'une flotte qui convoie une armée. Cela permet d'éviter que la flotte ne soit délogée si elle est attaquée pendant le convoyage.