Il y en a quelques-uns.
Les ailes assurent la sustentation et le contrôle, et le fait de ne pas en avoir assez vous rend plus vulnérable aux variations de poids du carburant.
Le rapport entre la poussée et le poids est trompeur. Ce qui importe, c'est de disposer d'une force suffisante pour déplacer la masse non seulement contre la gravité, mais aussi contre la traînée aérodynamique. Les fusées les plus efficaces, lancées verticalement, n'ont pas ce problème, mais les ascenseurs SSTO essaient d'obtenir autant de vitesse latérale que possible tout en restant dans l'atmosphère.
Admission d'air. Un problème majeur dans la plupart des conceptions, plus d'entrées d'air vous permettra d'aller plus haut et plus vite avant de commencer à brûler le précieux kérosène pour l'ascension finale. 3 prises d'air RAM par turboréacteur sont généralement acceptables, mais les modèles très légers peuvent s'en tirer avec 2.
L'enjeu de toute conception de SSTO est de trouver un équilibre magique entre l'altitude finale (admission d'air), le poids du carburant de la fusée pour atteindre l'orbite et la vitesse. Si la masse est trop importante, la vitesse s'en ressentira, mais il sera possible d'atteindre une altitude plus élevée en multipliant les prises d'air. Les petits SSTO échangent la masse contre plus de vitesse (ce qui augmente légèrement l'altitude finale).
Le dernier défi est hautement technique, mais unique à chaque métier : le pilotage. La synchronisation, les angles d'ascension et les commandes de poussée sont autant d'éléments qui déterminent la réussite ou l'échec d'un engin destiné à atteindre l'orbite. Un module de contrôle avionique et une bonne rigidité structurelle (beaucoup de jambes de force, rien ne doit osciller, jamais) seront d'une aide précieuse.