L'Empire d'Émeraude p. 43 indique :
Rokugan est une société où chaque résidence est surpeuplée et où la vie privée est rare et difficile à obtenir. Si cela ne suffisait pas, la plupart des murs internes (et même certains externes) sont faits de papier. Les Rokugani ont élaboré une variété de conventions sociales pour contourner ce problème, dont la plus fondamentale est tout simplement de refuser de remarquer quoi que ce soit qui ne les concerne pas personnellement. Ainsi, un invité Rokugani restera silencieusement dans sa chambre, faisant semblant de ne pas entendre une dispute amère entre les membres de la famille de son hôte dans la pièce adjacente.
Cela illustre certainement que provoquer la perte d'honneur de l'autre samouraï en réagissant à son comportement déshonorant non observé serait une violation de l'étiquette. Il semble peu clair que relever ce comportement et cette conversation, en supposant que vous les avez vus de vos yeux, pour une utilisation ultérieure le serait. Le texte se poursuit :
Une des variantes plus spécialisées de cette règle sociale implique l'utilisation de paravents shoji - des paravents en papier ou en soie, montés dans de minces cadres en bois. Ils peuvent être déplacés n'importe où dans une résidence, et par un accord social, ils sont considérés comme des murs - ainsi une paire de samouraïs peuvent aménager "l'intimité" simplement en se tenant derrière un shoji pratique, sans jamais quitter la pièce. Bien sûr, tout ce qu'ils disent sera clairement audible, mais les règles sociales de l'Empire signifient que quiconque fait référence à leur conversation "privée" avouera écouter aux portes, se mettant instantanément dans l'erreur.
Ici, écouter aux portes est défini comme écouter une conversation rendue "privée" par l'utilisation d'un écran shoji. Il y a un certain nombre d'autres références dans les livres à l'écoute aux portes, mais le contexte est toujours le même ou ambigu. Il ne semble jamais être explicitement utilisé dans le sens moderne (écouter une conversation à laquelle on ne participe pas).
Y a-t-il un texte dans une édition ou une fiction spécifique qui désigne l'écoute d'une conversation à laquelle on ne participe pas comme étant déshonorant (qui n'utilise pas le mot écouter aux portes ou le fait d'une manière qui montre que des barrières physiques n'étaient pas impliquées) ? Y a-t-il un texte qui clarifie qu'agir selon une conversation entendue est acceptable ?
Je peux argumenter en rond sur ce sujet des deux côtés toute la journée, donc je cherche spécifiquement des références fournissant une réponse concrète.