Je suis en train de créer un personnage de barde, qui sera une diva complète, jetant des paillettes partout, frappant tout ce qui bouge, j'ai mis une quantité folle de points dans le charisme, et j'ai choisi les rituels les plus inutiles que j'ai pu trouver pour lui, comme Dancing lights ou Fastidiousness.
Le problème est que, même s'il sera très charmant et gaffeur, je veux aussi qu'il soit méchant, égocentrique, hédoniste, peut-être même légèrement fou (je me demande si, plus tard, je le ferai devenir fou lorsqu'il sera un tant soit peu sale). Mais c'est un artiste avant tout, et il ne pense qu'à la beauté et à la grâce, alors je pensais le faire vénérer Sune. Techniquement, il n'enfreindrait pas ses commandements, car les cadavres et le sang sont une forme d'art pour lui, tout comme la douleur et la souffrance, et il croit donc qu'il crée de la beauté. J'ai lu sur un forum que dans DnD, des choses comme le "mal" et le "bien" sont absolues, donc même s'il croit faire le bien, s'il ne le fait pas vraiment, eh bien... il ne le fait pas.
Je ne veux pas qu'il tue des gens sans raison, il sera plutôt une sorte d'escroc, comme Loki dans la mythologie nordique originale, faisant des choses pour son propre plaisir, quel qu'en soit le prix, et si le sang le rend heureux à ce moment-là, c'est ce qu'il fera. Je l'ai rendu suffisamment sournois, ou, je l'espère, suffisamment charmant, pour que mes compagnons ne se doutent de rien.
Alors, un personnage maléfique comme lui peut-il vénérer une bonne divinité comme Sune ? En général, les personnages maléfiques peuvent-ils adorer les bonnes divinités, quel que soit le contexte ?